• Médaille Notre-Dame des Miracles ou médaille miraculeuse

     
     

     

    Médaille Notre-Dame des Miracles

    ou médaille miraculeuse

     

    Notre-Dame des Miracles

     

    Pourquoi l'invoquer ?

    - Pour résoudre un problème grave : sentimental, médical, vie familiale, etc...

     

    Prière :

    † Notre-Dame,

    toi qui,

    à l'invocation de ton nom,

    fait des miracles,

    baisse les yeux sur ton enfant qui souffre,

    et accorde-lui la grâce de ton regard ;

    † Notre Dame des sept douleurs,

    pleine de larmes,

    toi dont un glaive de souffrance transperça l'âme si douce quand Jésus fut mis en croix,

    je vénère ta douleur,

    et me repends du mal que j'ai fait,

    afin que la Passion de Notre Seigneur Jésus n'ait pas été vaine ;

    † Notre Dame Sainte Marie,

    Reine du Ciel et Maîtresse du monde,

    mère du Rédempteur,

    écoute ma requête,

    et ne repousse pas ma prière ;

    j'ai dans mon cœur les plaies du crucifié ;

    je t'en conjure,

    guéris m'en ;

    † Notre Dame Vierge mère de Dieu,

    qui te tiens auprès du Seigneur,

    intercède en ma faveur,

    afin qu'il détourne de moi sa colère.

    † Amen.

     

    Catherine Labouré naquit le 2 mai 1806 à Fain-les-Moutiers en Bourgogne.

     

    Elle est la 8ème des 10 enfants de Pierre et Madeleine Labouré, propriétaires fermiers.

     

    Madeleine meurt à 46 ans le 9 octobre 1815.  Catherine, en larmes, monte sur une chaise pour embrasser la statue de la Sainte Vierge et dit: « Maintenant, tu seras ma maman ». Catherine qui n'a que 9 ans sera recueillie avec l’une de ses sœurs, par une tante à Saint-Rémy, non loin de Fain.

     

    En janvier 1818, elle revient à la ferme natale, rendant ainsi possible l’entrée de sa sœur Marie-Louise chez les Soeurs de la Charité à Langres.

    A 12 ans, elle assume le rôle de la mère de famille, de fermière et de maîtresse de maison. Elle commande aux serviteurs et à la servante.

    Son domaine, c’est le fournil, le verger, l’étable, le poulailler et le colombier.

     

    Elle se lève avant l’aurore, prépare les repas pour les ouvriers qui vont aux champs, assure la traite des vaches et conduit le troupeau à l’abreuvoir communal.

    Elle prend soin de son jeune frère infirme et veille au bien-être de son père quand il revient des champs ou du marché de Montbard. Elle passe aussi de longues heures dans la petite église de Fain, devant un tabernacle vide, car le clergé a beaucoup diminué pendant la Révolution et le prêtre desservant ne vient que pour célébrer les enterrements et les mariages, très raremant une messe dominicale.

     

    Elle suit quelques études élémentaires, de 1824 à 1826, chez une cousine qui tient un pensionnat.

    Elle revient à la ferme parce que la petite paysanne est mal à l’aise au milieu de ces jeunes filles de bonne famille. Son père voudrait bien la marier, mais elle refuse. Alors il l’envoie à Paris, où son fils tient un commerce de vins et un restaurant populaire.

    Elle devient servante. Elle y découvre la misère des ouvriers et le travail des jeunes enfants en usine. Sa décision définitive est prise : elle servira les pauvres. De retour en Bourgogne, elle retrouve le pensionnat de Châtillon et les Sœurs de Saint Vincent de Paul. Son père cède enfin.

     

    Le mercredi 21 avril 1830 (elle a 24 ans), elle retrouve Paris et entre au séminaire de la Maison-Mère des Filles de la Charité, de la rue du Bac. Grande joie pour sœur Catherine, le dimanche suivant 25 avril, les reliques de saint Vincent de Paul sont transférées de Notre-Dame de Paris à la chapelle de la rue de Sèvres.

     

    C'est là, dans la chapelle, que la Sainte Vierge lui apparaît quelques mois plus tard, la première fois, le 19 juillet 1830.

     

    Saint Vincent de Paul lui a manifesté son cœur.

     

    En prière dans la chapelle, Catherine voit, 3 jours de suite, le cœur de saint Vincent de 3 couleurs différentes. Il lui apparaît d’abord blanc, (couleur de paix), puis rouge (couleur de feu), puis noir (signe des malheurs qui vont fondre sur la France et Paris en particulier).

     


    Peu après, Catherine a vu le Christ présent dans l’Eucharistie, au-delà des apparences du pain.

      

    « J’ai vu Notre Seigneur dans le Très Saint Sacrement tout le temps de mon séminaire, excepté toutes les fois où j’ai douté.» 

     

    Le 6 juin 1830, fête la Sainte Trinité, le Christ lui est apparu comme un Roi crucifié, dépouillé de tous ses ornements.

      

    LES APPARITIONS

     

    L'apparition du 18 juillet 1830

     

    Le 18 juillet 1830, en la veille de la fête de saint Vincent qu’elle aime tant, Catherine recourt à celui dont elle a vu le cœur débordant d’amour pour que son grand désir de voir la Sainte Vierge soit enfin exaucé. A 11 heures et demie du soir, elle s’entend appeler par son nom.


    Un mystérieux enfant est là, au pied de son lit et l’invite à se lever : « La Sainte Vierge vous attend » dit-il. Catherine s’habille et suit l’enfant «portant des rayons de clarté partout où il passait».

     
    Arrivée dans la chapelle, Catherine s’arrête près du fauteuil du prêtre placé dans le chœur sous le tableau de sainte Anne (emplacement actuel de la statue de saint Joseph). Elle entend alors «comme le froufrou d’une robe de soie.» « Voici la Sainte Vierge » dit son petit guide. Elle hésite à croire. Mais l’enfant répète d’une voix plus forte : « Voici la Sainte Vierge.» Catherine s'élance aux pieds de la Sainte Vierge assise dans un fauteuil et appuie les mains sur les genoux de la Mère de Dieu. «Là, il s’est passé un moment, le plus doux de ma vie. Il me serait impossible de dire ce que j’éprouvais. La Sainte Vierge m’a dit comment je devais me conduire envers mon confesseur et plusieurs autres choses.»

     
    La Sainte Vierge
    désigne de la main l'autel où repose le tabernacle et dit : « Venez au pied de cet autel. Là, les grâces seront répandues sur toutes les personnes qui les demanderont avec confiance et ferveur.»

     

    Catherine reçoit l’annonce d’une mission difficile et la demande de fondation d’une Confrérie d’Enfants de Marie. Cette dernière sera réalisée par le Père Aladel le 2 février 1840.

     

    L'apparition du 27 novembre 1830

     
    Le 27 novembre 1830, la Sainte Vierge apparaît de nouveau à Catherine dans la chapelle. Cette fois, c'est à 17 h 30, pendant l'oraison des novices, sous le tableau de saint Joseph (emplacement actuel de la Vierge au globe). D'abord Catherine voit comme deux tableaux vivants qui passent, en fondu enchaîné, et dans lesquels la Sainte Vierge se tient debout sur le demi-globe terrestre, ses pieds écrasant le serpent.


    Dans le 1er tableau, la Vierge porte dans ses mains un petit globe doré surmonté d' une croix qu'elle élève vers le ciel. « Cette boule représente le monde entier, la France et chaque  personne en particulier » entend Catherine.

     
    Dans le 2e tableau, il sort de ses mains ouvertes, dont les doigts portent des anneaux de pierreries, des rayons d’un éclat ravissant. Catherine entend au même instant une voix qui dit : « Ces rayons sont le symbole des grâces que je répands sur les personnes qui me les demandent ».

     
    Puis un ovale se forme autour de l’apparition et Catherine voit s’inscrire en demi-cercle cette invocation en lettres d’or : « O Marie conçue sans péché,  priez pour nous qui avons recours à vous ».

     
    Alors une voix se fait entendre : « Faites, faites frapper une médaille sur ce modèle. Les personnes qui la porteront avec confiance recevront de grandes grâces ».

     
    Enfin le tableau se retourne et Catherine voit le revers de la médaille : en haut une croix surmonte l’initiale de Marie, en bas deux cœurs, l’un couronné d’épines, l’autre transpercé d’un glaive.

     

    L'apparition de décembre 1830

     
    Au mois de décembre 1830, pendant l’oraison, Catherine entend de nouveau un froufrou, cette fois derrière l’autel. Le même tableau de la médaille se présente auprès du tabernacle, un peu en arrière.

     
    « Ces rayons sont le symbole des grâces que la Sainte Vierge obtient aux personnes qui lui demandent… Vous ne me verrez plus ».

     
    C’est la fin des apparitions. Catherine fait part à son confesseur, le Père Aladel, des requêtes de la Sainte Vierge. Il l’accueille fort mal, lui interdit d’y penser. Le choc est rude.

     
    Le 30 janvier 1831, le séminaire s’achève. Catherine prend l’habit. Le lendemain, elle part à l’hospice d’Enghien fondé par la famille d’Orléans 12 rue de Picpus, à Reuilly, à l’Est de Paris, dans un quartier de misère où elle servira les vieillards et les pauvres pendant 46 ans, incognito.

     

    En février 1831, sœur Catherine est affectée à la maison de Reuilly, dont dépendait un hospice dans la banlieue-est de Paris. Elle y restera jusqu'à sa mort en 1876, reléguée vraiment à la dernière place, mais la chérissant parce qu'elle la maintenait loin du monde, comme cachée sous le voile de la Sainte Vierge.

     

    En 1831, Catherine avait tenté de parler à son confesseur J.M. Aladel au sujet de la frappe des médailles mais en vain.

     

    Un jour, Catherine dit à son confesseur J.M. Aladel :

     

    « Mon Père, la Sainte Vierge est fâchée. »

     

    Monsieur Aladel, comprit qu'Elle ne pouvait être fâchée que contre lui ! Il entreprit alors les démarches nécessaires auprès de l'archevêque de Paris, Mgr de Quelen, qui donna son autorisation. Les “ médailles de l'Immaculée Conception ”, distribuées lors de l'épidémie de choléra qui ravageait la France en cet été 1832, opérèrent tout de suite de tels prodiges qu'elles méritèrent bientôt le nom populaire de “ Médailles miraculeuses ”.

     

    Un jour de 1834, un prêtre de Paris, qui venait de lire la notice de la Médaille composée par son ami, Monsieur Aladel, lui donna ce conseil : « Vous devriez instituer un pèlerinage dans la chapelle des sœurs en mémoire de la glorieuse manifestation. »

     

    Ce prêtre était l'abbé des Genettes, curé de Notre-Dame des Victoires ! Et c'est lui qui, deux ans plus tard, recevra l'inspiration céleste de consacrer « sa paroisse au Très Saint et Immaculé Cœur de Marie », d'y fonder une Archiconfrérie, à laquelle il s'empressera de donner comme signe distinctif l'humble Médaille de la rue du Bac. 

     

    Sœur Catherine confiait à ses compagnes, avec un ton de regret qui les impressionnait : « Savez-vous que Notre-Dame des Victoires a été privilégiée de toutes les grâces promises par la Sainte Vierge à notre chapelle ? »  

     
    Cathe
    rine Labouré meurt le 31 décembre 1876 dans la paix : "Je m'en vais au ciel… voir Notre-Seigneur, sa Mère et saint Vincent."
    En 1933, à l'occasion de sa béatification, on ouvre le caveau de la chapelle de Reuilly. Le corps de Catherine est retrouvé intact, il est transféré dans la chapelle de la rue du Bac et installé sous l'autel de la Vierge au Globe.

     

    La chapelle Notre Dame de la médaille miraculeuse

    Elle se situe au 140, Rue du Bac, Paris 7ème.

     

    C'est ici la Maison Mère de la Compagnie des Filles de la Charité.

     

    L'hôtel de Châtillon (c'était son nom) lui a été attribué en 1813, après la tourmente de la Révolution. Aussitôt, on lance la construction d'une chapelle. Le 6 août 1815 a lieu la bénédiction solennelle de la chapelle, dédiée au Sacré-Cœur de Jésus. En 1830 surviennent les apparitions à Catherine Labouré. Il s'ensuit une vague de vocations.

     

    En 1849 la chapelle est agrandie et connaît des transformations successives. Pour le centenaire, en 1930, une rénovation quasi-complète nous la livre telle que nous la voyons.

     

    La médaille

    Dans cette chapelle choisie par Dieu, la Vierge Marie en personne est venue révéler son identité à travers un petit objet, une médaille, destinée à tous sans distinction !

     

    L’identité de Marie était l’objet de controverses entre théologiens depuis les premiers temps de l’Eglise. En 431 le Concile d’Ephèse avait proclamé le premier dogme marial : Marie est mère de Dieu. A partir de 1830, l’invocation

     

    « O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous »

     

    qui monte vers le ciel, mille et mille fois répétée par mille et mille cœurs de chrétiens dans le monde entier, à la demande même de la Mère de Dieu, va produire son effet !

     

    Le 8 décembre 1854 Pie IX proclame le dogme de l’Immaculée Conception : par une grâce spéciale qui lui venait déjà de la mort de son Fils, Marie est sans péché dès le début de sa conception.

     

    Quatre ans plus tard, en 1858, les apparitions de Lourdes vont confirmer à Bernadette Soubirous le privilège de la mère de Dieu.

     

    Cœur Immaculé, Marie est la première rachetée par les mérites de Jésus Christ. Elle est lumière pour notre terre. Nous sommes tous, comme elle, destinés au bonheur éternel.

     

    Une médaille, miraculeuse… pourquoi ?… lumineuse en quoi ?… et douloureuse ?

    Miraculeuse
     

    Quelques mois après les apparitions, sœur Catherine est nommée à l’hospice d’Enghein (Paris 12e) pour soigner les vieillards. Elle se met au travail. Mais la voix intérieure insiste : il faut faire frapper la médaille. Catherine en reparle à son confesseur, le Père Aladel.

     

    En février 1832 éclate à Paris une terrible épidémie de choléra, qui va faire plus de 20.000 morts ! Les Filles de la Charité commencent à distribuer, en juin, les 2.000 premières médailles frappées à la demande du Père Aladel.

     

    Les guérisons se multiplient, comme les protections et les conversions. C’est un raz-de-marée. Le peuple de Paris appelle la médaille « miraculeuse ».

     

    A l’automne 1834 il y a déjà plus de 500.000 médailles. En 1835 il y en a plus d’un million dans le monde entier. En 1839 la médaille est répandue à plus de dix millions d’exemplaires.
    A la mort de sœur Catherine, en 1876, on compte plus d’un milliard de médailles !

     

    Lumineuse

    Les mots et dessins gravés sur l’avers de la médaille expriment un message aux trois aspects intimement liés.

     

    « O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous ».

     

    L’identité de Marie nous est révélée ici explicitement : la Vierge Marie est immaculée dès sa conception. De ce privilège qui lui vient déjà des mérites de la Passion de son Fils Jésus, le Christ, découle sa toute-puissance d’intercession qu’elle exerce pour ceux qui la prient.
    C’est pourquoi, la Vierge invite tous les hommes à avoir recours à elle dans les difficultés de leur vie.

     

    Ses pieds sont posés sur une moitié de boule et ils écrasent la tête d’un serpent.
    La demi-boule c’est le demi-globe terrestre, c’est le monde. Le serpent, chez les juifs et les chrétiens, personnifie Satan et les forces du mal.

     

    La Vierge Marie est engagée elle-même dans le combat spirituel, le combat contre le mal dont notre monde est le champ de bataille. Elle nous appelle à entrer nous aussi dans la logique de Dieu qui n’est pas la logique du monde. C’est cela la grâce authentique de conversion que le chrétien doit demander à Marie pour la transmettre au monde.

     

    Ses mains sont ouvertes et ses doigts sont ornés d’anneaux revêtus de pierreries d’où sortent des rayons qui tombent sur la terre en s’élargissant vers le bas.

     

    L’éclat de ces rayons, comme la beauté et la lumière de l’apparition décrites par Catherine, appellent, justifient et nourrissent notre confiance dans la fidélité de Marie (les anneaux) envers son Créateur et envers ses enfants, dans l’efficacité de son intervention (les rayons de grâce qui tombent sur la terre) et dans la victoire finale (la lumière) puisqu'elle-même, première disciple, est la première sauvée.

     

    Douloureuse

    La médaille porte sur son revers une initiale et des dessins qui nous introduisent dans le secret de Marie.

     

    La lettre « M » est surmontée d’une croix.

     

    Le « M » est l’initiale de Marie, la croix est la Croix du Christ. Les deux signes enlacés montrent le rapport indissoluble qui lie le Christ à sa très sainte Mère. Marie est associée à la mission du Salut de l'humanité par son Fils Jésus et participe par sa compassion à l’acte même du sacrifice rédempteur du Christ.

     

    En bas, deux cœurs, l’un entouré d’une couronne d’épines, l’autre transpercé d’un glaive.

     

    Le cœur couronné d’épines est le Cœur de Jésus. Il rappelle l’épisode cruel de la Passion du Christ raconté dans les évangiles, avant sa mise à mort. Il signifie sa Passion d’amour pour les hommes.

     

    Le cœur percé d’un glaive est le Cœur de Marie, sa Mère. Il rappelle la prophétie de Siméon racontée dans les évangiles, le jour de la Présentation de Jésus au temple de Jérusalem par Marie et Joseph. Il signifie l’amour du Christ qui habite Marie et son amour pour nous : pour notre Salut, elle accepte le sacrifice de son propre Fils.

     

    Le rapprochement des deux Cœurs exprime que la vie de Marie est vie d’intimité avec Jésus.

     

    Douze étoiles sont gravées au pourtour.

     

    Elles correspondent aux douze apôtres et représentent l’Eglise. Etre d’Eglise, c’est aimer le Christ et participer à sa passion pour le Salut du monde. Chaque baptisé est invité à s’associer à la mission du Christ en unissant son cœur aux Cœurs de Jésus et de Marie.

     

    La médaille est un appel à la conscience de chacun, pour qu’il choisisse, comme le Christ et Marie, la voie de l’amour jusqu’au don total de soi.

    Source : http://www.chapellenotredamedelamedaillemiraculeuse.com/FR/a__Accueil.asp

     

     

     

    Les lieux saints

      Paris, rue du bac (75) :

     

    - Chapelle Notre-Dame de la Médaille miraculeuse

    - Catherine Labouré

    - La médaille miraculeuse

     

     

     

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