• Sub Tuum Praesidium (Sous l'abri de ta miséricorde)

     
     

     

    Sub Tuum Praesidium

    (Sous l'abri de ta miséricorde)

     

     

    Latin

    Sub tuum praesidium confugimus,
    sancta Dei Genitrix.
    Nostras deprecationes ne despicias
    in necessitatibus,
    sed a periculis cunctis
    libera nos semper,
    Virgo gloriosa et benedicta.

    Français

    Sous l'abri de ta miséricorde,
    nous nous réfugions, Sainte Mère de Dieu.
    Ne méprise pas nos prières
    quand nous sommes dans l'épreuve,
    mais de tous les dangers
    délivre-nous toujours,
    Vierge glorieuse, Vierge bienheureuse.
    Daigne m'accorder de te louer, Vierge très sainte ; donne-moi la force contre tes ennemis. Toi ma Mère, toi en qui je mets ma confiance, Vierge, Mère de Dieu, Marie, prie Jésus pour moi. Reine très digne du monde, Marie toujours vierge, intercède pour que nous trouvions le Salut et la paix. Toi qui as enfanté le Christ, Seigneur et Sauveur de tous. Marie, Mère de la grâce, Mère de la miséricorde, protège-nous contre l'ennemi et reçois nous à l'heure de la mort. Viens à notre secours, très tendre Vierge Marie, dans toutes nos épreuves, difficultés et besoins, et demande pour nous à ton Divin Fils qu'il nous libère de tous les maux et périls de l'âme et du corps. Amen.

    Sub Tuum Praesidium ou en français : Sous l'abri de ta miséricorde est une prière catholique dédiée à la Vierge Marie.

    C'est la plus ancienne prière adressée à Notre-Dame (si l'on excepte le Magnificat qui est mis dans la bouche de Marie dans l'Evangile de Luc).

    Son texte fut retrouvée sur un papyrus égyptien écrit en grec et daté du IVe siecle ; on peut trouver écho aux paroles de cette hymne dans Cantiques 6:10, Esther 5:2,3 et Esther 9:22.

    L'antienne a été employée dans la liturgie copte de Noël. Elle est aussi connue des rites byzantin, ambrosien & romain.

    Dans le rite byzantin, elle constitue la dernière hymne de l'office de vêpres en Carême.

    Dans la tradition russe, elle est aussi chantée à dévotion très souvent hors du Carême, avec l'invocation «Пресвѧтаѧ Богородице спаси насъ» ("Très-Sainte Mère de Dieu, sauve nous") ajoutée à la fin. Parmi les mises en musique, celle de Dimitri Bortnianski est la plus en faveur.

    Dans le rite ambrosien, elle est chantée comme 19e antienne de la procession de la fête de la Purification de la Sainte Vierge le 2 février, procession qui comporte également d'autres antiennes d'origine grecque. Le texte ambrosien est une traduction en latin différente de celle du rite romain : "Sub tuam misericórdiam confúgimus, Dei Génitrix : ut nostram deprecatiónem ne indúcas in tentatiónem, sed de perículo líbera nos, sola casta, et benedícta." La 20e antienne de la même procession qui suit comporte du reste un texte assez similaire : "Sub tuam protectiónem confúgimus, ubi infírmi suscepérunt virtútem, et propter hoc tibi psállimus, Dei Génitrix vera."

    Dans le rite romain, elle est employée comme antienne au Nunc Dimittis des complies du Petit Office de la Sainte Vierge. Elle fut introduite dans l'office divin à l'époque médiévale. Parfois elle est priée avec les Litanies à la Sainte Vierge comme dans la procession du vœu de Louis XIII au propre du diocèse de Paris. Du reste, dans l'ancien rite parisien, elle était aussi une antienne à dévotion pouvant se chanter à la fin des Complies après la Pentecôte. Parmi les compositeurs l'ayant mise en musique, on pourra citer celle de Marc-Antoine Charpentier.

    Sub Tuum Praesidium est également la devise du diocèse de Mont-Laurier.

    Source :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Sous_l%27abri_de_ta_mis%C3%A9ricorde

     

    Texte grec  original 

     Ὑπὸ τὴν σὴν εὐσπλαγχνίαν,

    καταφεύγομεν, Θεοτόκε.

    Τὰς ἡμῶν ἱκεσίας,

    μὴ παρίδῃς ἐν περιστάσει,

    ἀλλ᾽ ἐκ κινδύνων λύτρωσαι ἡμᾶς,

    μόνη Ἁγνή, μόνη εὐλογημένη.

     

    Source : http://en.wikipedia.org/wiki/Sub_tuum_praesidium